Cahiers du Patrimoine Ouest-Varois

Cahiers du Patrimoine Ouest-Varois

Article : rédaction et règles typographiques

Voici  les règles typographiques que tout auteur devrait connaître et utiliser dans la rédaction d'un article :

   

        BIBLIOGRAPHIE - REGLES TYPOGRAPHIQUES

 

Lorsque plusieurs auteurs participent à un ouvrage collectif, à une revue, une certaine harmonisation de présentation s'impose dans la mise en page et la  typographie, mais aussi pour la bibliographie et les notes, ce qui permet un gain de temps très appréciable pour la présentation, et donne à la revue un caractère homogène, unitaire, plus professionnel et plus scientifique.

 

 

(N.B : cet article étant importé, il a été impossible, dans ce blog,  de faire apparaître grandes et petites capitales)

 

                Les références bibliographiques sont théoriquement régies par les normes internationales ISO-690 (1987) pour les documents imprimés, et ISO 690-2 (1997) pour les documents informatiques. A ces deux normes correspondent leurs homologues français Afnor NF Z 44-005 (1987) et Afnor NF Z 44-005-2 (1998), normes souvent révisées, notamment en 2005 (FD Z44-050 et FD Z44-073) et 2007. Mais il s'agit là  de normes exhaustives que l'on est bien obligé de qualifier de théoriques, car, dans la réalité, elles sont rarement appliquées à la lettre. Les universités françaises les trouvent compliquées, en partie inadaptées à leurs spécificités et elles s'autorisent  de nombreux "aménagements", de surcroît souvent différents d'une université à l'autre. Il en va de même pour beaucoup d'organismes et instituts culturels,  d'éditeurs, de directeurs de périodiques, qui imposent à leurs auteurs leurs propres normes. Enfin, les traducteurs d'ouvrages étrangers se contentent parfois de traduire en l'état les références bibliographiques de ces ouvrages, sans se préoccuper le moins du monde des normes françaises. 

                Dans la pratique, les normes bibliographiques sont devenues si diversement appliquées que cela embarrasse souvent les auteurs. La présente étude est de leur présenter un système normatif cohérent, issu des dernières normes en vigueur, qui puisse répondre aux besoins et aux attentes d'un auteur - mais aussi d'un lecteur  - d' ouvrages et d'articles scientifiques, notamment en sciences humaines. Nous avons aussi pris en compte les possibilités informatiques, car, actuellement, la quasi-totalité des auteurs saisissent leurs textes sur ordinateur, et la plupart du temps sur Word.

 

                                                        

                                                     A - OUVRAGES

 

I - LES NOTICES BIBLIOGRAPHIQUES

La structure d'une référence bibliographique d'un ouvrage peut être basique, médiane ou exhaustive ; la fiche exhaustive,   destinée à un catalogage de bibliothèque, ou à des ouvrages bibliographiques, ne se justifie guère dans la bibliographie d'un ouvrage ou d'un article dont les références oscilleront plutôt entre les fiches basique et médiane. Cependant, selon la typologie de l'article, on peut, bien entendu, utiliser des rubriques de la fiche exhaustive ; exemple : la notice concernant la biographie d'un peintre pourrait très bien signaler la présence dans l'ouvrage de " 15 reproductions hors-texte"; ou, pour un ouvrage géographique, "carte pliante annexée".               

 

              1 - Fiche basique :

  

NOM Prénom - Titre de l'ouvrage - Lieu d'édition : Editeur, année de publication, nombre de pages.

PEUPLU Jean - A bout de souffle – Limoges : Dutombo,  2000, 424 p.

  

 

             2 -Fiche médiane

  

NOM Prénom, date - Titre de l'ouvrage : sous titre - Auteurs secondaires - Lieu d'édition : Editeur, année de publication, nombre de pages, (collection).

     Notes

 

PEUPLU Jean, 2000 - A bout de souffle – Préface de Pierre Tomball, notes de G.Rhijone - Limoges :  Dutombo,  2000, 424 p., (coll. "Terminus", n°15).

    [Ouvrage posthume, publié après le décès de l'auteur].

       

         3 - Fiche exhaustive

NOM Prénom, date - Titre de l'ouvrage : sous-titre – Auteurs secondaires. Edition - Lieu d'édition : Editeur, année de publication, tomaison, nombre de pages. Illustrations, (collection). N°ISBN.  

               Notes

 

PEUPLU Jean, 2000 - A bout de souffle – Préface de Pierre.Tomball, notes de G.Rhijone. 2e édition révisée (1ère éd. : 1990) - Limoges : Dutombo,  2000, 424 p., 10 dessins n.b. hors-texte de l'auteur, 25 photographies  de A. Labelvy  (coll."Terminus", n°15). ISBN : 2-1111-000.

 Le premier chapitre a été publié dans le supplément de la revue "Terminus", n°12, 1988. [d'après certains critiques, cet ouvrage posthume, publié après le décès de l'auteur, à partir d'un manuscrit retrouvé par sa veuve, n'est sans doute pas entièrement de la main de Jean Peuplu ].

   

N.B. le nom de l'auteur s'écrit en lettre capitale pour la première lettre et en petites capitales pour les autres lettres; ex : PEUPLU Jean ; (dans Word : surlignage et bouton "réduire la police") .

N.B. Le nom d'auteur s'écrit en gras dans une bibliographie en fin de chapitre ou d'ouvrage; par contre, même si c'est admis, ce n'est pas recommandé quand l'œuvre est citée en note, en bas de page, avec des polices plus petites (du "8", par exemple) car des caractères gras nuiraient alors à la lisibilité.

N.B :  Tout ajoutnotes et commentaires personnels, se mettent en italique, entre deux crochets :  les notes personnelles se mettent entre [..], mais attention : les notes, ou parties de notes,  apportant un supplément d'information relevant de la description matérielle de l'ouvrage ne se mettent pas entre [ ..].

 

  II - LES RUBRIQUES DE LA NOTICE :

 

      On peut répartir les différentes rubriques de la notice en cinq  zones :

-          zone 1 : Auteur  (ou titre)

-          zone 2 : Titre : sous titre (ou auteurs)

-          zone 3 : Auteurs secondaires. Edition

-          zone 4 : description matérielle, du lieu d'édition au n° ISBN.

-          zone 5 : notes 

 

1-       ZONES 1 ET 2  : AUTEUR, DATE ET TITRE.

 

- Un seul auteur :

   on se doit de le citer avec son prénom complet (si on le connaît). Quand il y a plusieurs auteurs, on peut se contenter de la simple initiale de leur prénom, et celle-ci doit être suivie d'un point, puis d'une virgule. Lorsque un auteur a deux prénoms, les deux initiales sont collées sans séparation, pour éviter un abondance de signes typographiques (séparation admise, par contre, lorsque l'on cite l'auteur dans le texte) :

 

        Exemple : MORIN Marie-Claude> MORIN MC., (et non pas " MORIN M.-C.,").

 

-  la date de publication, soulignée, juste après le prénom de l'auteur ; cela permet une citation aisée dans le texte: : "... comme le signale Jean Peuplu (Peuplu J.,2000, p.48), on a retrouvé, etc. ", ou, en note en bas de page : Jean PEUPLU, 2000, p.48. Dans la notice bibliographique, ajouter la date après le prénom ne dispense pas de la répéter après "Editeur". 

- Dans le cas où l'on devrait citer deux travaux du même auteur, parus la même année :

  • Le plus ancien : date + a ; exemple : 2000a
  • Le plus récent : date + b ; exemple : 2000b

                - A éviter : la mise de la date entre parenthèse : (2000), car, suivant la typologie de l'ouvrage, notamment collectif, on aurait parfois une ambiguïté ; exemple : le cas d'un ouvrage géographique collectif  dont la notice commencerait par le titre "Australie", publié en 2002 ; la référence serait alors : Australie (2002), avec la confusion entre un possible énoncé du titre (on pourrait comprendre "l'état de l'Australie en 2002…") et la date de publication. D'autre part, dans les notices de la B.N.F, le nom de l'auteur est parfois suivi de l'année de naissance - éventuellement de son décès -, date mise entre (..).

 

- De 2 à 3 auteurs :

 les citer par ordre alphabétique, sauf, si dans la pages de titre de l'ouvrage, un des auteurs occupe une place prépondérante (emplacement, police, mention, etc.), sans respect, par exemple,  de l'ordre alphabétique. Dans ce cas, cet auteur est considéré comme l'auteur principal, et les autres comme des auteurs secondaires : on doit donc commencer la notice par le nom de l'auteur principal ; son nom peut être suivi des deux autres auteurs , ou bien ces deux autres auteurs, considérés comme des auteurs secondaires, sont cités après le titre (zone 3). Ce sera le cas lorsque la nature de leur apport à l'ouvrage est bien précisée : "…avec la collaboration de..","…iconographie de..", etc. (sur la rédaction de la zone 3, voir infra).

 

- Plus de 3 auteurs, trois solutions :

 a) - le titre passe en zone 1 et les auteurs en zone 2 (normes).

   - On commence par le titre suivi de la date, avec, entre (..) l'article à la fin du titre (zone 1) ; ensuite, en zone 2,  les trois premiers noms d'auteurs suivis de: et alii, ou : et al. (et alii : et d'autres).

  b) -Les trois premiers auteurs suivis de : "et alii" restent en zone 1 (usage de plus en plus répandu)

  c) -Un seul auteur, suivi de : "et alii" (zone 1). Actuellement, on tolère aussi  ce procédé ; procédé  discutable, car le lecteur en retire l'impression qu'il y a un auteur principal, puis "les autres", perçus alors comme secondaires. C'est aussi un manque de respect pour les autres auteurs.

      Si cela se justifie, on peut citer plus de trois auteurs en zone 1 (ou en zone 2), mais ce genre de mention doit rester exceptionnel.

 

- L'auteur est une institution, une association, (ministère, société, etc.) :

on met tout simplement son nom à  la place de l'auteur, en gras, mais pas en lettres capitales, sauf s'il s'agit d'un sigle.

 

- Auteur inconnu: on commence la notice par le titre de l'ouvrage en gras.

 

- Ouvrage collectif : titre en gras, suivi du nom de celui qui a dirigé l'ouvrage :

                         Sanary, 2004 -  sous la direction d'Henri Ribot - ...

          Ou bien : Sanary, 2004 - dir. par H.Ribot -.

          Ou bien : Sanary, 2004 – Ribot H. dir.       .

 

- Ouvrage d'un seul auteur, en plusieurs volumes : plusieurs possibilités :

Date unique:

- DONDECOURSE Guy, 2010 - Mémoires – Lyon :  Bécane, 2010, 3 vol. : (450, 930, 80 p.).

- DONDECOURSE Guy, 2010 - Mémoires – Lyon :  Bécane, 2010, 3 vol. : T.1 , le début, 450 p. ; T.2, La gloire, 930 p ; T.3, la chute, 80 p.

En cas de dates de parution différentes :

 - DONDECOURSE Guy - Mémoires – Lyon : Bécane, 1985/2010, 3 vol.. (450, 930, 80 p.).

 - DONDECOURSE Guy - Mémoires – Lyon : Bécane, 1985/2010, 3 vol. : T.I : le début, 1985, 450 p ; T.2, La gloire,1999, 930 p. ; T.3, la chute, 2010, 80 p.

En cas de référence à un seul volume :

  - DONDECOURSE Guy, 1999Mémoires,  T.2, la gloire – Lyon : Bécane, 1999, 930p. 

  - DONDECOURSE Guy, 1999Mémoires,  T.2, la gloire – Lyon : Bécane, 1999, 930p.

         "Mémoires" a été publié en 3 vol. :  T.1, "le début", en 1985 ; T.3, "la chute", en 2010.

 

  -Ouvrage de plusieurs auteurs/plusieurs directeurs, en plusieurs volumes :

 

Première possibilité : description globale avec notes

– fiche basique :

 

Titre – lieu d'édition : Editeur, tomaison, (nb. de p. par vol.).

 Notes 

Histoire de l'Art – Paris : Gallimard, 1961/1966, 3 vol. : (2204, 1727, 1684 p.).

Comprend : T.1, "Le monde non chrétien", sous la direction de Pierre Devambez.

                   T.2, " l'Europe médiévale", sous la direction de Jean Babelo

                   T.3; "Renaissance, Baroque, Romantisme ", sous la direction de Jean Babelon

 

 

Deuxième possibilité : description globale - fiche médiane :

 

   Titre -  lieu d'édition : Editeur, date, tomaison; 

            - Description des volumes

            - Notes   

   Histoire de l'Art – Paris :  Gallimard, 1961/1966, 3 vol. :

     - T.1 : Le monde non chrétien – sous la direction de Pierre Devambez – 1961,  2204 p., ill. n.b., et coul.       (Encyclopédie de la Pléiade n°12).

     - T.2 : "L'Europe médiévale" – sous la direction de Jean Babelon – 1966, 1727 p., ill. n.b. et coul. (Encyclopédie de la Pléiade n° 21).

     - T.3 : "Renaissance, Baroque, Romantisme" – sous la direction de Jean Babelon - 1965,  1684 p., ill. n.b. et coul. (Encyclopédie de la Pléiade n°17).

     [ la sortie du quatrième volume prévu a été reportée, sine die, par l'éditeur]

 

- Renvoi à un  seul volume de l'ouvrage :

 

Histoire de l'art. T.2, l'Europe médiévale – sous la direction de Jean Babelon – Paris : Gallimard, 1966, 1727 p., ill.  n.b. et coul. (Encyclopédie de la Pléiade n°21);

   Ouvrage paru en trois vol. : T1, "le monde non chrétien", dir. Pierre Devambez.

                                             T.3, Renaissance, Baroque et Romantisme, dir. Jean Babelon.

 

 - Contribution à un ouvrage :

             NOM Prénom, date - Titre – dans : AUTEUR, titre, Lieu d'édition : Editeur, année de publication, pagination, (collection).

     Notes

            TERRIEUR Alain, 1998la route du sel – dans : HIDESSAD Marc, Routes et économie antique en Provence, Marseille : Morel, 1998, pp.78-110 (coll.Antiquas).

 

Remarque : pour signaler l'auteur principal de l'ouvrage, on peut utiliser aussi bien "dans : ", que " in : ". 

 

- Titre avec sous-titre: - titre : sous-titre -

Ex : ... Vingt mille pots sous les mers : le commerce de la céramique en Provence et en Languedoc du XIe au XIXe siècle.

 

2 – ZONE 3 : AUTEURS SECONDAIRES ET EDITION.

 

                Ces deux rubriques ne se remplissent  que si leur contenu figure dans les pages de titres de l'ouvrage.

 Les auteurs , dits secondaires, doivent être mentionnés avec la nature de leur contribution :

-          avec la collaboration de…;  avec la participation de…; traduction et notes de…

-          Notes de…. .; Textes établis par…; Statistiques de…

-          Iconographie de…; Inventaire de…

-          Préface de…; Introduction de…

 Les auteurs secondaires peuvent être inclus dans la mention de l'édition (Attention : une première édition, si elle n'est pas suivie d'autres, ne se mentionne pas) :

       "…notes de Pierre Ponse. 3ème édition revue par Marie-Blanche Deufarhinne (1ére édition, 1995) 

 

3 – ZONE 4 : DESCRIPTION MATERIELLE :

 

        Cette zone ne pose pas de  problèmes particuliers.

- Lieu d'édition : il s'agit de la localisation, du siège, de l'éditeur (et non pas de l'imprimeur). Si cette localisation manque sur l'ouvrage (le cas est assez rare), et si on ne la connaît pas par d'autres sources, l'ouvrage est considéré comme "sans lieu indiqué"; sur la notice, on met : [S.l] (sans lieu). Pour une revue, un article de revue, on ne mentionne pas le lieu d'édition, sauf s'il revêt une signification particulière (par exemple, une revue d'Etat, une revue étrangère, une revue censurée, ou clandestine…).

 - Editeur : inutile d'ajouter "éditeur" (ed.) ou ""édition" au nom de l'éditeur, sauf si cette mention fait partie intégrante du nom de la société éditrice (exemple : "Les Editions Universitaires"). En cas de co-édition, mettre les deux noms d'éditeurs, séparés par un ";". Sans éditeur indiqué : mettre : [S.éd.] (sans éditeur)

 - Date : S'il y a plusieurs dates, mettre la plus récente ; dans le cas d'une réédition, par exemple, la date de la première édition sera portée en zone 3 (voir supra). - Sans date indiquée : mettre: [S.d] (sans date). Cas particulier : ouvrage sans la date, mais on la connaît par d'autres sources : mettre : [S.d (1854)] (en cas de certitude), ou [S.d (1854?)] (hypothèse). Pour les thèses et mémoires non publiés la date de soutenance remplace la date de publication :

  - Pages : le mot "page", se met en abrégé (p.) : après le chiffre, quand celui ci indique le nombre de page d'un ouvrage ; avant le chiffre, quand celui ci indique un renvoi à une page précise de l'ouvrage. Pour localiser l'emplacement d'un article, d'un paragraphe, d'une contribution, on utilise pp. (exemple, pour un article : pp.45-95)

  - Illustrations : de préférence, utiliser les abréviations : ill. : illustration ;  n.b. :  noir et blanc ; coul. (couleur) : in-t. (in texto, dans le texte) et h.t.  (hors texte ).

  - Collection : titre entre parenthèses ; collection s'abrège : coll. ; exemple :  (coll. Clio n°85)

 

   NB :  La zone 5 : notes, a été traitée supra. On peut, en notes , donner des informations sur l'ouvrage, informations qu'on aurait du mal à caser dans les rubriques de la notice.

 

4 – QUELQUES CAS PARTICULIERS :

    

- Ouvrage traduit : notice double:

NOM Prénom, date - Titre de l'ouvrage (en langue de traduction si c'est le cas) - lieu : Editeur, date, nb. de pages. traduit de (indiquer la langue) par (éventuellement le nom du traducteur) de: titre original -  lieu : éditeur, date.

              ZUFFI Stefano, 2003 le Nouveau Testament – Paris : Hazan, 2003, 384 p. – traduit de l'italien par Dominique Ferault - Milan : Mondadori, 2002.

   

- Sources informatiques : donnez la date, le nom du site et son adresse.

 

 - Ouvrage collectif et place du directeur de publication et des auteurs :

 Le cas – embarrassant – se pose souvent pour la rédaction de la notice d'un ouvrage collectif : parfois le directeur de publication est seul cité ; d'autres fois, il est cité au milieu des autres auteurs ou en auteur secondaire, et quelquefois, il est même doublement cité : comme directeur et comme auteur. Pour mieux expliciter notre propos, voici les notices possibles du tome 1 de l'ouvrage  "Histoire de la France rurale", paru aux éditions du Seuil. Dans les pages de titre, nous trouvons les mentions suivantes : "Histoire de la France rurale", sous la direction de Georges Duby et Armand Wallon…T. 1, par Georges Bertrand, en collaboration avec Claude Bertrand, Gérard Bailloud, Marcel Le Glay, Guy Fourquin. Notons l'importance de ""par", et de "en collaboration avec", mentions que nous nous devons d'interpréter : si l'on s'en tient à la lettre de  ces mentions, l'auteur principal serait donc G.Bertrand, aidé par quatre autres collaborateurs (auteurs secondaires) . Nous pourrions donc rédiger les notices suivantes :

 

 1-  Histoire de la France Rurale. T.1, la formation des campagnes françaises – sous la direction de Georges Duby et Armand Wallon – Paris : Seuil, 1975, 620 p.

 

  2- Histoire de la France Rurale. T.1, la formation des campagnes françaises – sous la direction de Georges Duby et Armand Wallon – par Georges Bertrand et alii – Paris : Seuil, 1975, 620 p.

 

  3- Histoire de la France Rurale. T.1, la formation des campagnes françaises – par Georges Bertrand et alii , sous la direction de Georges Duby et Armand Wallon –- Paris : Seuil, 1975, 620 p.

 

  4- BERTRAND G., - Histoire de la France Rurale. T.1, la formation des campagnes françaises – sous la direction de Georges DUBY et Armand WALLON , avec la collaboration  de C.Bertrand.,et alii  – Paris : Seuil, 1975, 620 p.

 

  5-  BERTRAND G., BERTRAND C., BAILLOUD G. et alii - Histoire de la France Rurale. T.1, la formation des campagnes françaises – sous la direction de Georges Duby et Armand Wallon –  Paris : Seuil, 1975, 620 p.

 

  6- DUBY G. , WALLON A., dirs - Histoire de la France Rurale. T.1, la formation des campagnes françaises – par Georges Bertrand et alii – Paris : Seuil, 1975, 620 p.

 

   7- DUBY G. , WALLON A., dirs - Histoire de la France Rurale. T.1, la formation des campagnes françaises– Paris : Seuil, 1975, 620 p.

 

Embarrassant, n'est ce pas ? Et il serait même possible de rédiger deux ou trois autres notices ! Remarquons aussi, que deux auteurs , M. Le Glay et Guy Fourquin ne seront pas cités. Dans un cas pareil, la solution est d'examiner la participation réelle de chacun :

-          Première constatation : G.Duby et A.Wallon n'ont pas rédigé une seule ligne de ce volume ! Tout juste une introduction de trois pages : dans ce cas, pourquoi donc les mettre seuls en avant ? A notre avis, les fiches n°1 et n°7 sont à proscrire, du moins pour un ouvrage, car le modèle de notice 1, où le directeur serait seul cité, sera parfaitement acceptable dans le cadre d'une revue, en cas de multiplicité d'auteurs et d'articles (voir infra), et surtout s'il est le directeur permanent de la revue.

-          L'ouvrage (620 p.) est divisé en une très très longue introduction et cinq parties :

  • L'ouverture : 118 p., auteur : G.Bertrand, avec la collaboration de C.Bertrand.
  • 1ère partie : 76 p., G.Bailloud.
  • 2ème partie : 96 p., M. Le Glay.
  • 3ème, 4ème et 5ème parties : 310 p., G.Fourquin.

L'aberration et l' injustice sautent aux yeux : si on applique à la lettre les normes en vigueur, Guy Fourquin, qui a rédigé la moitié de l'ouvrage, ne serait même pas cité ! On peut s'interroger sur la nature – et la justesse – de l'information que les différentes notices  ci-dessus donneraient alors aux lecteurs ! Dans un tel cas, nous nous devons  de corriger les mentions – maladroites – de l'édition. Les  deux notices suivantes seraient plus justifiées :

 

    Histoire de la France Rurale. T.1, la formation des campagnes françaises – par G.Bailloud, G.Bertrand (avec la collab. de C.Bertrand), G.Fourquin , M.Le Glay, , sous la direction de G.Duby et A. Wallon,– Paris : Seuil, 1975, 620 p.

  BAILLOUD  G., BERTRAND G (collab. de C.Bertand)., FOURQUIN G., Le GLAY M. - Histoire de la France Rurale. T.1, la formation des campagnes françaises – sous la direction de G.Duby et A. Wallon – Paris : Seuil, 1975, 620 p.

 

                Pour la rédaction de la dernière notice, nous avons transgressé la règle – mais pas l'usage -  d'un ouvrage en principe référencé collectif quand il y a plus de trois auteurs et dont la notice devrait donc commencer par le titre,  mais la nécessité d'une information plus juste due aux lecteurs, et le respect dû  aux  auteurs, doivent – dans ce cas – l'emporter sur la lettre. De fait, le rédacteur d'une notice bibliographique ne doit pas se plier aveuglément aux normes bibliographiques si une trop stricte application devait donner une information tronquée et injuste aux lecteurs. La grosse difficulté, dans ce genre d'ouvrage, est d'apprécier le rôle du directeur, et l'emplacement qu'il doit occuper dans la notice.

 

  B – ARTICLES ET REVUES

 

I - UN OU PLUSIEURS AUTEURS, DANS UNE BIBLIOGRAPHIE

 EN FIN DE CHAPITRE OU D'OUVRAGE :

 

.

NOM Prénom, Date - "titre de l'article"-  nom de l'ouvrage dont il est tiré (journal, revue, colloques, encyclopédie, etc  ), date d'édition, n°du support, pages du début et de la fin de l'article.

  Notes

 

PERETTI Antoine, 2012 -" Ambivalence du rictus chez les membres du foyer Pierre Singal au XXIe siècle"-  "Annales de l'Académie Française", 2012, n°6702, pp. 12-300­.

    [Après cet article, l'auteur a été exclu du Foyer Pierre Singal, décision accueillie par divers rictus]

 

N.B : le nom d'auteur s'écrit avec la première lettre en capitale, et les autres lettres en petites capitales

N.B : Editeur, lieu : ne les citer que s'ils sont significatifs. (le lieu, par exemple, quand il s'agit d'une revue locale, d'une revue très peu connue, ou d'une revue étrangère).

N.B : En cas d'article non signé, la fiche débute par le titre de l'article en gras.

 

 

II - REVUE PUBLIEE  AVEC UN SEUL THEME, OU UN THEME PRIVILEGIE :

 

         On peut rédiger deux notices. Dans un article, on ne pourra, bien entendu, n'en citer qu'une seule (question de choix suivant la nature de l'article) :

 

Nom de la revue : thème traité – directeur et/ou auteurs, date, n° du support, nombre de pages. Lieu d'édition : éditeur (éventuellement).

 

Cahier du patrimoine Ouest Varois : Sanary-sur-Mer – sous la direction d'Henri Ribot,  2004, n°10, 431 p. Sanary-sur-Mer : Foyer Pierre Singal,

 

 

Et/ou :

Thème traité – directeur et/ou auteurs –  "Nom de la revue", date, n° du support,  nombre de pages. Lieu d'édition : éditeur (éventuellement),.

Sanary-sur-Mer –sous la direction d'Henri Ribot -  "Cahier du patrimoine Ouest Varois",  2004, n°10, 431 p. Sanary-sur-Mer : Foyer Pierre Singal.

 

    Outre le nom du directeur, on pourrait citer quelques auteurs ayant participé à la revue

                    C - NOTES ET CITATIONS

Remarques : - dans le texte, le numéro qui renvoie à la note en bas de page doit être en gras pour être immédiatement repérable. Ex: ... céramique7, se repèrera mieux que: ... céramique7; par contre, le numéro de note, en bas de page, ne se met pas en gras (à retenir : si vos notes sont en police « 8 », le numéro de note en bas de page sera mis en police 9, car en police 8, il sera peu lisible).

- Comme pour la bibliographie, le nom d'auteur s'écrit avec la première lettre en capitale, et les autres lettres en petites capitales

1 -Vous citez un auteur référencié dans la bibliographie ; référence basique:

                  - Prénom NOM, date, page ou paragraphe, ou chapitre ... :

                                  - Henri RIBOT, 2004, p.36.

2 - L'auteur cité n'est pas référencé dans la bibliographie, car la citation est trop ponctuelle : on doit, en note, le citer de façon complète, mais sa notice commencera par le prénom; et le nom ne sera pas suivi de la date soulignée. Sauf pour un article, le nombre de pages devient facultatif ; on peut le supprimer, surtout s'il devait être suivi par le renvoi à une page précisée par la note, mais si on le conserve, pour éviter toute confusion, séparer le nombre de pages de l'ouvrage, de la page précisée en note, par un point­ virgule, et mettre cette page précisée en italique;

Ex : ... Larousse, 1962, p.135, pp.158-200 ; ou :.. Larousse, 1962, 420 p.; p.135, pp.58-200

3 - Renvois internes: pour : voir plus bas: Voir infra, p.12

                                                                  Pour : voir plus haut: Voir supra, p.56 et s. ou : sq (ss ou sq pour: pages suivantes) Voir supra, note 15; ou: fig.12;

4 - Références multiples : si, pour un même ouvrage ou un même article, il y a plusieurs références:

-          Dans la même page ou une page double si les références se suivent:

                   - 1 ère fois: Prénom, NOM, date. p ...

                           - 2ème fois: Idem, p ...

                           - 3ème fois : ibidem, ou lbid, p,.

- Dans la même page ou une page double si les références ne se suivent pas, interrompues, par exemple, par une note ou les références d'un autre ouvrage:

                          Prénom  NOM, date, p…ou: opus cité supra, p. ... , ou: op.cité, p. ..ou op.cit.,p.

- Cas particulier : vous citez un ouvrage uniquement référencé en note et votre citation concerne une page précise de cet ouvrage : Prénom NOM, opus cité supra, p.45, note 8 ; p.128 

 

Précision : quand on cite, en notes, un ouvrage référencé dans la bibliographie générale, il est opportun - mais pas du tout obligatoire - de mettre le début du titre, après le nom de l'auteur et la date soulignée ; ce rappel permet à un lecteur qui connaît déjà l'ouvrage en question, de ne pas perdre de temps en se rendant dans la bibliographie générale, ce qu'il ferait probablement avec les seuls renseignements du nom de l'auteur et de la date de publication, surtout si l'auteur cité est référencé pour de nombreux ouvrages. Le titre, incomplet, encadré par des " .. ", se termine par trois points de suspension, suivi éventuellement par des renvois à des pages du dit ouvrage.

                                    Exemple : Jean LAYET 1959, "Tauroentum ... ", pp. 28-34 ; p. 36 ; note 12.

 

 

En Notes : tiret ou virgule ? Dans la bibliographie générale, l'usage du tiret (ou du point-tiret) s'impose dans les divers éléments de la notice d'un ouvrage. On devrait retrouver le même usage pour les références bibliographiques citées en notes, mais dans ce cas précis, si les références sont nombreuses et se suivent dans la même note, on arrive à une certaine difficulté de lecture, voire à une certaine confusion, surtout si la note est rédigée avec une petite police (du 8, par exemple). Aussi, en notes, suivant en cela les recommandations universitaires, il est préférable de remplacer le tiret par une virgule et de séparer les ouvrages cités par des points. On peut, cependant, conserver - ou pas - le tiret, si la notice de l'ouvrage référencé constitue l'unique objet de la note.

 

 

 

 

 

   QUELQUES REGLES ET USAGES TYPOGRAPHIQUES ...

 

   Depuis le dernier quart du XXe siècle, la typographie française subit les assauts conjugués des influences anglo-saxonnes, du snobisme, de la paresse, voire de l'ignorance de certains éditeurs et universitaires  qui modifient à leur guise les règles parfois les plus élémentaires de la typographie française. Certes, la typographie (comme l'orthographe) doit bien évoluer, mais nous n'entrerons pas dans ce débat, et à côté de la règle, nous citerons aussi l'usage. Nous ne proposerons pas, cependant,  la rubrique "ABREVIATIONS", car c'est elle, actuellement, qui est la plus controversée. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 ADEPTES DOCTRINES RELIGIEUSES, PHILOSOPHIQUES, LITTERAIRES, ETC. 

                Ils s'écrivent avec une initiale en minuscule : les catholiques ; les musulmans ; les épicuriens ; les stoïciens

Les juifs (mais les Juifs quand on parle du peuple) ; les platoniciens, les symbolistes, les cubistes, etc.

 

ÂGES

Âge d'une personne: s'écrit en toutes lettres : "Pierre avait dix-huit ans".

Exception : l'âge s'écrit en chiffres, dans un étude scientifique, lorsqu'il y a comparaison ou énumération : "Dans ce village, les jeunes de 15-20 ans représentent 12% de la population, contre 35% pour le groupe 21-60 ans".

La précision de l'âge prend une minuscule :

         -  Pour les périodes préhistoriques et historiques : l'âge du fer, l'âge du bronze, le tertiaire, le paléolithique, l'éocène. Seule exception: le Moyen Âge. Mais de nos jours, à l'usage (et sous la pression anglo-saxonne), on admet de plus en plus des majuscules pour les articles et ouvrages scientifiques ; un usage, cependant, pas très bien fixé : c'est ainsi que l'on trouve, selon les auteurs et les éditeurs :  âge du bronze, Age du bronze, l'âge du Bronze et l'Age du Bronze ! Prudence, donc !

         -   Pour les périodes mythologiques: l'âge d'or, d'argent ...

ALLEGORIES

Prennent une majuscule :

  - Les noms communs désignant une allégorie, un symbole, une personnification : "la Muse des peintres', le Soldat inconnu"; saluer le Drapeau", le Destin nous accable"

  - Les attributs des dieux mythologiques : Bacchus, dieu du Vin. Cérès, déesse de l'Agriculture ...

  - Les éléments et les idées personnifiées : l'Aurore nous sourit ; la .Justice terrassant le Crime.

-           

ARCHIVES

- On écrira : Archives nationales : seul cas ou le mot "archives" commence  par une majuscule. Dans tous les autres cas, on utilise une initiale en minuscule : les archives du Var. 

DATES

L'année et la quantième du mois se composent en chiffres arabes ; le mois s'écrit en toutes lettres avec une initiale minuscule : le 10 mai 1950.

Les dates ne s'abrègent que dans les expressions consacrées : les guerres de 14-18 et de 39-45, mais on ne doit pas écrire" la guerre de 1939-45".

Les groupes d'années peuvent s'écrire aussi bien en lettres qu'en chiffres: les années trente, ou : les années 30.

 

EGLISE

                Prend une majuscule : le pouvoir spirituel ; l'ensemble des fidèles ; le corps constitué.

                Prend une minuscule :  un monument.

 

ITALIQUE

Se mettent en italique :

- Les titres d'œuvres (littéraires, picturales, musicales, artistiques, etc.).

- Les noms de bateaux;

- Citations et termes en langues étrangères

- Citations et mots latin: a priori; a fortiori, idem, supra, nota bene, etc.

Mais : en "romain" quand ils sont francisés: à priori, à fortiori, etc.

 

POINTS CARDINAUX

 Majuscule ou minuscule ?
La règle peut se résumer ainsi :

   - Minuscule :  direction, situation : le vent du nord , direction sud-ouest, l'axe nord-sud, à l'est de…

                            termes synonymes de direction : orient, couchant, occident, midi…

    - Majuscule : quand ils indiquent une région : le pôle Sud ; les plages du Midi ; la mer du Nord : la gare de l'Est;

                    l'Orient, l'Occident, quand il s'agit d'une entité géo/politique. Ex. :  l'Occident s'inquiétait des prétentions soviétiques…  

 

PONCTUATION

 

- La virgule est toujours collée au mot qui la précède et elle est suivie d'un espace .

                       .. .l'homme, connu des services de police, est recherché ..

 - Le point final suit les mêmes règles.

- le deux points est précédé d'un espace et suivi d'un espace. Le mot suivant le deux-points commence par une

minuscule : compris ?

- le point-virgule suit la même règle ; c'est facile à retenir.

- le point d'exclamation, le point d'interrogation sont précédés d'un espace et suivis d'un espace ; quand ils

terminent la phrase, le mot qui les suit prend une majuscule

    Vous entendez ? Vous m'avez compris ? Holà ! ce n'est pas si difficile ! On reviendra sur la question !

- traits d'union: pas d'espace : le Val-de-Marne.

- les parenthèses: à l'extérieur : un espace ; à l'intérieur : aucun : certains chanteurs (Brel, Brassens, Ferré) ne

partaient pas ...

- les guillemets : à l'extérieur : un espace ; à l'intérieur : un espace :.. il dit au jury : << il joue très bien ». Aussi..

N.B : pour la parenthèse et le guillemet fermant, il n'y a pas d'espace avec la ponctuation qui peut les suivre.

 - Les crochets : Quand on cite un texte de façon incomplète, on intercale, entre le point d'interruption et la reprise,  deux crochets avec , à l'intérieur, trois points de suspension : […]

QUASI

   -Toujours un trait d’union devant un nom : une quasi-cécité, la quasi-totalité, des quasi-contrats, des quasi-délits.
- Jamais de trait d’union devant un adjectif ou un adverbe : quasi aveugle, quasi complète,  une mer quasi morte.

 

SAINT

Le mot saint prend une minuscule quand il désigne le personnage : saint Pierre. Le mot saint prend une majuscule et se lie par un trait d'union au mot qu'il définit : "l'église Saint-Marc ; l'hospice Sainte-Cécile ; le Saint-Empire,. le Saint-Père. Exception : la Sainte Vierge.

L'abréviation : St. ou Ste. est une abréviation anglaise, et son usage dans un texte français est donc incorrecte. 

-           

SIECLE

- Les numéros s'écrivent en chiffres romains petites capitales : le XVIIIe siècle. 

-  "iéme" ou"éme ou "me" sont à proscrire.

- On écrit au singulier: le XIXe et le XXe siècle.

- On écrit au pluriel: les XIXe et.XXe  siècles. Au IXe et au Xe siècles. 

- "Siècle" ne s'abrège pas dans le texte. L'abréviation "s." n'est admissible que si le siècle est entre parenthèses ou en notes : "VIe s." est à proscrire, mais on admet (VIe s.). (voir , à ce sujet , le "Grevisse")

En outre, "Siècle" se met :

 - ausingulier quand les siècles ne sont pas immédiatement successifs. XVe-XVIIe siècle signifie « du XVe au XVIIe siècle ».
- au pluriel quand les siècles sont immédiatement successifs. XVe-XVIe siècles : « des XVe et XVIe siècles ».

Exception :
- au singulier dans les datations incertaines. XVe-XVIe siècle : « du XVe ou du XVIe siècle ». Ve ou XVIe siècle : « du Ve ou du XVIe siècle ».

-           

TRAVAUX SCIENTIFIQUES

En principe, les nombres sont exprimés en chiffres arabes, sauf, en toutes lettres :

-les adjectifs numéraux et ordinaux indiquant l'ordre et le rang: "le deuxième adjoint habite au quatrième étage". "la troisième rue après le carrefour"

- les quantités quand il ne s'agit pas d'unités de mesure, sauf lorsqu'il y a comparaison et énumération: " on a reçu deux cents candidats et plus de six cents C. V."

Mais: "sur 200 candidats, 58 ont le bac et 35 une licence.

- les nombres exprimant une quantité simple et employés isolément: " les dix cyclistes mirent trois jours pour faire six cents kilomètres.

- les distances et les durées quand il s'agit de nombres entiers ou comportant des fractions usuelles (quart, demi, tiers, etc.) : "il arrivera dans cinq minutes"; un garage à trois cents mètres"; "11 travaille à deux kilomètres et demi du village"; le concert a duré deux heures et quart.

Mais on peut composer les durées en chiffres arabes :

- Quand il ne s'agit pas de nombres entiers: le concert a duré 2 h 18 minutes

- Quand il y énumération et comparaison: Paul a couru le cent mètres en 12 secondes et Pierre en 14 secondes.

-           

VILLES, VILLAGES, LOCALITES -
- Seuls sont des pluriels les noms de localités commençant par un article défini pluriel : Les Arcs sont situés dans le Var, Les Baux occupent un situation stratégique…
 - Quels que soient les éléments pluriels qu’ils incluent, tous les autres noms de localités sont des singuliers : Aix-les-Bains est une station thermale, Castres a aménagé le musée Goya, Salins-les-Bains est dans le Jura. Saintes-Maries-de-la-Mer est une commune des Bouches-du-Rhône.

A priori , mais les exceptions sont nombreuses :

- le nom d'une  localité commençant par un article masculin singulier serait du genre masculin , et celui d'un localité commençant par un article féminin singulier serait du genre féminin. Avec "Saint" et "Sainte", le problème est résolu : Saint-Etienne (masc.) et Sainte-Suzanne (fém.).

- Les localités se terminant par un "e" muet serait du genre féminin (Rome, Fayence)..

- Quant au genre des autres localités, sans un élément clairement identifiable, et sauf s'il est fixé par l'usage (Monaco, Paris sont au masculin, Bandol, Menton, Fréjus au féminin), il peut  être aussi bien masculin que féminin : Trois-Rivières est situé (ou située) au Canada ; par contre, l'expression  commençant par  le "vieux…" (le vieux Nice, le vieil Avignon, le vieux Toulon…) n'a pas d'équivalent féminin.

 

ZODIAQUE


Les noms des signes du zodiaque prennent une majuscule initiale.

 

                                                  

                                                                                               Antoine PERETTI – Janvier 2010 

 

 

 

 

 



30/01/2011

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